Viva Frida n¹est ni une biographie, ni un essai, ni un roman, mais tout cela à la fois. La première image qui me vient à l¹esprit est celle d¹une suite de « tableaux vivants ». Chaque chapitre de mon livre met en scène cette femme artiste éprise de liberté, surprise dans l¹intimité de sa vie. On choisit avec elle ses vêtements, ses bijoux, on assiste à ses séances de photographie. On la suit dans les rues de Coyoacán. On l¹accompagne à New York, à Paris.On est présent quand elle rencontre Diego Rivera, Trotski, Tina Modotti, quand elle fustige Breton et les surréalistes. On souffre et on rit à ses côtés. On l¹entend jurer, chanter, inventer des mots. Elle nous parle de sa peinture, de ses doutes, nous entraîne dans son immense joie de vivre. Sur le ton de la confidence, elle nous dit ce que représentent pour elle la révolution mexicaine, le sang, l¹hôpital, la religion, la mort, nous ouvrant toutes grandes les portes de la « beauté terrible » de son univers.Au terme de ce livre-voyage, aucun des aspects de la vie de Frida et de sa peinture n¹aura été ignoré. C¹est le cœur même de ce livre : Frida Kahlo ne peint que ce qu¹elle vit. »