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Alors que son premier EP fête ses dix ans, le trio indie folk anglais présente son troisième album. Depuis 2015, les trois soeurs ont un temps vécu à Minneapolis où elles ont intensément créé (un EP et plusieurs singles), prenant complètement le contrôle de leurs productions, et ont assouvi un désir de longue date de tourner davantage aux Etats-Unis. Côté collaborations, elles ont produit un disque avec le sextet yMusic chez Nonesuch et ont posé leurs voix sur l'album posthume de Leonard Cohen et le dernier opus de Paul Weller. Good Woman a été écrit et enregistré sur plusieurs années, au milieu de bouleversements majeurs, de chagrin et de deuil laissant place à une audace, une force et une sincérité lyrique nouvelles, loin du pastoralisme acoustique de leurs débuts. Co-produit par John Congleton (Sharon Van Etten, Angel Olsen, St Vincent), cet opus reflète les expériences et les défis que connaissent les jeunes femmes de leur génération.

Depuis 2006, The Dodos (Meric Long le chanteur / guitariste et le batteur Logan Kroeber) se sont penchés, presque imprudemment, vers un idéal parfait. D'abord formé avec l'intention de créer un disque qui sonne comme l'intérieur d'une guitare, le groupe a passé les années intermédiaires à courir vers cet objectif platonique. Après avoir été largement acclamé par la critique pour Visiter en 2008, le groupe a tourné sans cesse pendant les 10 années suivantes, jouant dans d'innombrables salles à travers le monde. Maintenant, les Dodos sont de retour avec ce disque méditatif et parfois douloureux dans son émotion. Excavation, au cours de dix morceaux anthémiques et magnifiquement rendus, Grizzly peak se révèle comme cet endroit que Long et Kroeber essayaient toujours désespérément de trouver.