< Bruce Liu, né à Paris, s'est produit le dernier parmi les douze finalistes, sur le piano Fazioli, choisissant le Concerto n° 1. lève de Dang Thai Son, Liu est le seul à n'avoir commis aucune erreur textuelle. ? la perfection de sa prestation s'allient l'ingéniosité et la musicalité. Au début seulement, il semble légèrement réservé et discret, mais dans l'exposition du premier mouvement, son jeu gagne en vitalité comme en plasticité. D'une élégance rare, son exécution se caractérise par un doigté agile et une palette de nuances dynamiques qui forcent l'admiration. Travaillée jusqu'aux moindres détails, elle nous fait savourer son toucher perlé, son sens de la couleur et du phrasé, l'éloquence, l'énergie, l'élan, la cohérence narrative, des proportions idéales entre l'élément lyrique et la virtuosité. Le finale déborde de fougue, de gaîté, d'humour et de fantaisie, quoiqu'on aimerait percevoir, par instants, plus de legato. > - Res-Musica